Au Bénin, chaque décés met en route une économie où artisans, commerçants en tous genres, vendeurs de tissus, de gris-gris, etc. trouvent leur compte. Dans les familles endeuillées soumises à la pression sociale d’organiser les plus belles obséques du pays, une personne est désignée pour s’occuper des dépenses communes. De négociations en transactions, de la banque à la morgue, la valse des prestataires de services se met en marche, entrainant notre héros dans une course l’endettement pour le prestige qui commencera aux lendemains du décés, pour finir en beauté quelques mois plus tard, l’occasion de la fête grandiose qui suit l’enterrement, le Aga.